2007 - Pèlerinage sacré, an 2, jour 2, le Quercy.

Jeudi 6 septembre 2007.

La nuit s’est avérée bien froide pour tout le monde, chacun s’est trouvé réveillé par le thermomètre qui s’approchait du 0°C au lever du jour. Mais nous avons toujours à portée de main un anorak ou une couverture de secours qui permet de se replonger pour quelques minutes dans une tiédeur bien douillette. Les coqs aux alentours nous sonnent du clairon, les choses sérieuses vont commencer.

Nous retournons tous au point de départ prévu, à la sortie de Limogne-en-Quercy, sur la route D19, direction Lalbenque, capitale de la truffe paraît-il. C’est le moment, nous avons eu du pif pour choisir notre semaine de vadrouille, il fait un temps magnifique.

Nous avons fabriqué un registre pour les signatures des concurrents et avons imposé un horaire de départ avec possibilité de déposer des réclamations. Tout le monde en profite pour se défouler sur l’organisation dans une bonne humeur communicative et devant l’avalanche de remarques, nous déclarons le bureau des revendications clôturé depuis 5 minutes !!

Nouvelle crise de rire avant le lever du drapeau officiel effectué à 9h13.

Seule la réclamation du concurrent Poidevin a été acceptée : « j’ai pas d'pompe ! ».

En quelques kilomètres les trois sont éparpillés, chacun à son allure, Thierry et moi entamons un accompagnement touristique en choisissant des endroits pittoresques au bord de la route, et si possible ensoleillés, pour faire sécher les tentes encore humides. Je pars aussi approvisionner notre garde-manger, en prévision de la pause casse-croûte et du repas du soir. Nous nous retrouvons sur le parcours, il manque Alain qui est parti dans une mauvaise direction avant de reprendre la bonne route. Au pays de la truffe il a manqué un peu de nez dans cette histoire!

La traversée du Quercy est digne d’un dépliant touristique et nous offre un coin ombragé dans le haut d’une côte, après avoir retrouvé tout le monde. Cette mise en jambes impose un apéritif bien mérité et procure la grande satisfaction du devoir accompli chez tous les concurrents.

Jean-Marie s’installe immédiatement dans la position sieste. Alain retrouve une bière bien fraîche dans un endroit secret.

Le groupe de l’après-midi se constitue, je les accompagne. Nous passons par Cahors qui est difficile à trouver par les petites routes. Nous avons donné rendez-vous aux deux voitures vers le célèbre Pont Valentré, que nous atteignons facilement à vélo dans la circulation du début d’après-midi. Au point de rencontre, personne, j’appelle Alain pour savoir où ils en sont, toujours tous les deux en pleine relaxe au coin casse-croûte!! Super insouciance sur l’écoulement du temps, et même du beau temps !

Nous convenons de nous retrouver plus loin sur notre trajet et nous, les cyclistes, nous quittons Cahors par une zone commerciale très encombrée que nous avons envie de fuir au plus tôt. Une belle petite côte en plein soleil nous ramène sur un plateau du Quercy qui va nous faire parvenir à notre étape du soir, au camping de Montcuq.

Les formules et les bons mots fusent en permanence sur cette ville qui fait partie de notre patrimoine depuis les années 70, par sa notoriété dans l’émission de télévision "Le Petit Rapporteur". Le camping n’est pas facile à trouver à Montcuq, ça commence bien. Comment va se passer la nuit ? Nous sommes tellement bien à Montcuq que la soirée se prolonge par une visite nocturne et nous décidons du lieu de notre départ pour le lendemain matin, juste à l’entrée de la "Rue du Petit Rapporteur", inaugurée officiellement quelques semaines plus tôt. Tout s’organise aussi dans l’improvisation chez des saltimbanques comme nous!!

Aujourd’hui notre bilan est 100 kilomètres

Un site incontournable à Montcuq.

Un site incontournable à Montcuq.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article