2008-Un pédaleur n'attend pas le nombre des années.

Cyclo campeurs.

Juillet 2008.

Cure de jouvence pour l'aboutissement d'une idée émouvante, lorsque j'ai emmené en cyclo-camping deux de mes petits-enfants.

Les années passent et les oiseaux s'envolent un jour du nid, dit-on. Tout près de moi, Lucas, dix ans et Louis, sept ans, deux petits piafs chéris de mes filles sont venus à la découverte du voyage à vélo dans nos meilleurs jours de l'été.

Ce fut un grand moment pour moi.

Je les avais observés dans leur adresse et leur plaisir de rouler façon écolo, dans l'insouciance de l'enfance. Ma proposition de partir avec moi les avait fait sauter de joie... il n'y avait plus qu'a préparer le parcours prudemment, pour rassurer les mamans et les mamies.

J'avais repéré un village agréable, équipé d'un camping et d'une piscine remarquables de qualité et de simplicité, à quelques dizaines de kilomètres de la maison. Le soleil avec nous, les paque­tages bien accrochés sur mon porte-bagages et ma remorque, nous voilà partis tous les trois avec consigne de s'arrêter très souvent sur les petites routes désertes.

Les deux oiseaux battaient des ailes tranquillement sur leurs tout petits braquets en suivant mes consignes. Leurs vestes de sécurité fluo, un peu trop grandes, dormaient à notre aventure des couleurs de souvenirs inoubliables.

A mi-chemin, la pause casse-croûte permettait d'apprécier la distance parcourue puisque nous étions loin, maintenant derrière les collines. Aucune douleur, aucune lassitude, nous laissons alors l'ombre du cerisier qui nous protégeait et nous repar­tons à travers les forêts dans une forme éblouissante. C'est vers 15 heures que nous attei­gnons le camping. L'accueil du gardien est sympathique et nous avons le choix de l'emplacement et même de la tonte de la pelouse à l'endroit qui nous plait. Formidable !

Comble de bonheur la piscine toute proche ouvre à 15 heures, et les garçons adorent se baigner.

Un coin d'herbe, du soleil le jour, des étoiles la nuit, du vélo tout le temps.
Un coin d'herbe, du soleil le jour, des étoiles la nuit, du vélo tout le temps.

Un coin d'herbe, du soleil le jour, des étoiles la nuit, du vélo tout le temps.

En fin de journée, nous partons à la découverte du village, si petit que la seule épicerie est. elle aussi, en vacances. Pas de problème, nous irons le lendemain matin dans un autre village situé à 7 kilomètres, à vélo, pour acheter nos besoins de nourriture et revenir, après découverte de la région, le casse-croûte en bandoulière.

C'est le premier soir de notre expédition, nous nous partageons la distri­bution des rôles dans notre intendance et nous dévorons le menu en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. « Papy, c 'était bon, tu peux en refaire des pâtes ? - Bien sûr ! » Paquet de secours magique, sauce tomate toute préparée et le tour est joué. « Dormez bien mes chéris vous avez roulé comme de vrais cyclo-campeurs ! »

Quatre jours nous sommes partis, quatre jours nous avons savouré l'appren­tissage d'improviser l'emploi du temps, les parcours, les repas, les matins, les nuits.

On appelle cela du plaisir... et le dernier soir, ils me plantent cette phrase dans le cœur :

« Papy, c'est dommage que ça se termine demain ».

Notre retour, par d'autres nouvelles routes n'aura aucune empreinte de nostalgie, bien au contraire.

Tant mieux les garçons, si vous aimez ça nous recommencerons l'année prochaine, il y a plein d'horizons qui nous attendent.

Juillet 2008

Démonstration de camping.
Démonstration de camping.
Démonstration de camping.

Démonstration de camping.

à bientôt

Reflexions issues de notre sortie:

La cuisine se fait sur une bouche de camping gaz portative. Dans une épicerie, en prévision du repas du soir,je pose la question :

- « qu'est ce que vous auriez envie de manger aujourd'hui ? »

Lucas 9 ans :

- « Une paella !»

Un autre jour , le même Lucas :

- « papy elle est bonne ta quiche, c'est toi qui l'a faite ? »

(tout ceci témoigne de la grande confiance mise dans le cuistot du jour avec son petit réchaud)

Le dernier soir, Louis 6 ans ½ :

-« c'est dommage que ça se termine demain »

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